Des carburants alternatifs voient ainsi le jour, en dehors du diesel et de l’essence. En France, le Gaz de Pétrole Liquéfié (abréviation : GPL) est un mélange de butane et de propane, qui s’utilise dans des véhicules équipés d'un système de bicarburation et dont le moteur fonctionne alternativement à l'essence et au GPL. De plus il affiche des prix moins élevés à la pompe. À la différence des carburants traditionnels, les biocarburants sont quant à eux, fabriqués à base de produits végétaux. Les plus couramment utilisés sont l'éthanol, composé d'essence, de canne à sucre, de betterave ou de céréales et le diester, produit à partir de gazole, de tournesol et d'autres oléagineux.
Leur utilisation reste controversée, car s’ils génèrent moins de CO2, leur fabrication nécessite une mise en œuvre assez polluante qui vient contrecarrer leurs bénéfices sur l’environnement. L’essence n’est pas la seule incriminée dans le taux de pollution relâché par les véhicules. Entrent en jeu également la conduite, l’entretien des véhicules et des filtres à huile notamment, le trafic intense dans et autour des agglomérations, et la vente d’essence à bon marché qui n’est pas toujours correctement assainie de ses polluants.
Vivre en ville signifie avoir à sa disposition bon nombre de transports en commun, et les utiliser au maximum réduit la production de gaz à effet de serre.
La plupart des centres-ville sont équipés de zones piétonnes très bien desservies et il est souvent préférable pour un gain de temps, et de patience de laisser son véhicule à l’extérieur des villes. Si chaque citoyen envisageait de profiter plus souvent des transports en commun de type bus, ou encore mieux tramway, la pollution ambiante diminuerait d’un pourcentage conséquent et bénéfique à tous.